À l’heure où immigration et identité nationale sont officiellement associées comme parties prenantes d’un problème, l’historien Gérard Noiriel revient pour laviedesidees.fr sur les enjeux scientifiques et politiques que ces notions recouvrent (entretien audio avec Gérard Noiriel). Cette réflexion critique est prolongée dans l’ouvrage qu’il vient de publier, À quoi sert « l’identité nationale » ? (ouvrage recensé par Evelyne Grossman).
Les entreprises multinationales courent-elles toutes après une main d’œuvre moins chère ? Sont-elles toutes prêtes à « délocaliser » ? Y aurait-il une et une seule stratégie gagnante pour elles ? Dans un livre à paraître en décembre prochain aux Etats-Unis (How We Compete, Doubleday [1]), la politiste américaine Suzanne Berger conteste ces représentations et renouvelle les termes du débat sur ces questions. S’appuyant sur une vaste enquête de l’Industrial Performance Center du Massachusetts Institute of Technology (MIT) auprès de 500 entreprises aux Etats-Unis, en Europe et en Asie, elle montre que les stratégies sont au contraire multiples et parfois contre-intuitives.