Quelle place attribuer au prénom dans la détermination sociale d’un individu ? Pour l’immigré, il porte la double marque du pays quitté et du pays d’accueil, de l’exil douloureux et de l’intégration difficile.
Quelle place attribuer au prénom dans la détermination sociale d’un individu ? Pour l’immigré, il porte la double marque du pays quitté et du pays d’accueil, de l’exil douloureux et de l’intégration difficile.
Dans son Esquisse pour une auto-analyse, Bourdieu ne mentionnait son milieu natif qu’à la toute fin. Comme l’écrit Chantal Jaquet dans Les Transclasses :
« Bourdieu ne s’interroge pas sur les raisons pour lesquelles il n’a pas reproduit le modèle familial. (…) S’il livre des bribes d’explication en évoquant allusivement son enfance et son expérience de transfuge, jamais il ne se demande de manière centrale pourquoi, alors qu’il avait, selon ses propres termes, à peu près tout en commun avec les fils de petits paysans, d’artisans et des commerçants qu’il fréquentait à l’école primaire, il réussit scolairement et connaît une trajectoire sociales différente de ses camarades. (…) La question se pose de savoir comment, en l’absence de révolution ou d’un mouvement collectif profond de réforme, expliquer la non-reproduction sociale et concevoir la singularité des exceptions dans une histoire que tout semble vouer à la répétition du même » [1].
Le sous-titre du Prénom est un clin d’œil au titre de Bourdieu ; dans sa conclusion, l’auteur reprend aussi à Chantal Jaquet la critique du terme de « transfuge de classe », terme qui suggère un reniement sinon une trahison. Loin de tout reniement, El Mouhoub Mouhoud montre l’importance de ses origines dans sa trajectoire qui l’a mené d’un village pauvre de Kabylie à l’université française où il occupe aujourd’hui une place éminente, université à laquelle, lui avait-on dit, il avait « 0, 01 chance de parvenir ». Comment expliquer cette réussite d’exception ? En refusant le terme d’exception.
Pas question pour lui de revêtir la figure de l’ « amjah », l’émigré qui a rompu avec le milieu d’origine, ni d’adhérer à la figure, construite par une vision ethnocentrique, de l’émigré « sans passé ni histoire personnelle » (p. 123). Cette « auto-histoire » s’inscrit en faux contre les discours méritocratiques, héroïques et individualistes afin de corriger les « remarques simplistes » qu’il entend trop souvent :
« ‘Quand on veut, on peut’, ‘Tu vois, toi tu t’en es sorti’, ou pire : ‘Vous, votre famille, n’êtes pas comme les autres’. (…) Ce discours méritocratique, qui transforme une réussite en preuve contre les autres, efface les rapports de domination, les inégalités systémiques, les probabilités statistiques écrasantes. Il fait de l’exception une règle morale. » (p. 277)
Le professeur d’économie corrige ce discours méritocratique, qui fait de la réussite « le triomphe individuel d’un être à part, différent des autres dès la première enfance, ou le sauvetage solitaire d’un rescapé ayant miraculeusement échappé au déterminisme social » [2] et qui n’est qu’un mot pour justifier l’ordre social établi :
« Pourtant, je ne suis pas une exception, loin de là. Je fais plutôt partie du haut de la courbe en cloche du nombre de personnes issues de l’immigration du Maghreb, intégrées par l’école et occupant des postes de responsabilité et de cadres sur le marché du travail que des queues de distribution aux deux pôles souvent mis en avant : les délinquants et les héros de la réussite sportive. » (p. 277-178)
Loin de relever de l’exception, ce parcours illustre au contraire celui de nombreux migrants arrivés en France à la même époque. C’est pourquoi il le replace dans l’histoire de l’Algérie, de la colonisation, de la guerre d’indépendance et de l’immigration, en s’appuyant sur les travaux des historiens pour donner un cadre à l’histoire de sa famille qui illustre l’éventail du possible. Régulièrement, il donne à entendre qu’il n’a échappé à un destin tout tracé que grâce à un certain nombre de déterminations singulières.
En premier vient le père, conducteur de camion illettré (mais qui apprend à lire sur le tard pour pouvoir prendre connaissance des bulletins scolaires de ses enfants), et qui rappelle quotidiennement à son fils la finalité de leur immigration en France – travailler à l’école pour « devenir quelqu’un », c’est-à-dire quelqu’un d’instruit. Cette conviction s’enracine dans la tradition : « les kabyles réclament des écoles comme ils réclament le pain », écrivait Camus dans ses Chroniques algériennes, frappé par le désir d’instruction des villages maraboutiques dont la famille d’EMM est issue, autour de la zaouïa, l’école coranique « respectée, redoutée et parfois détestée ». Ce désir d’instruction, la pauvreté à laquelle sont réduites ces régions dans les années 1930 puis dans la guerre, seule l’immigration en France peut offrir une chance de l’assouvir.
Comptent ensuite les rencontres nombreuses, que l’auteur récapitule avec gratitude : chaque membre de la famille, chaque camarade d’école ou d’université, la plupart des enseignants, contribuent à la construction d’une individualité qui s’efforce de rester fidèle à ses origines tout en s’émancipant aussi de certaines traditions pour adhérer à son nouveau cadre de vie – émancipation culminant avec le mariage avec une Française non-musulmane, décision difficile à faire passer auprès de sa famille, mais qui s’y résout plus ou moins après l’approbation du conseil maraboutique consulté au village, ce qui boucle la boucle.
Cette continuité dans la transition fait que l’auteur préfère substituer au terme d’ascension sociale, celui de « réparation sociale » manière de dire que sa réussite est autant celle de sa famille que la sienne propre, et qu’à travers lui, c’est la famille qui obtient réparation d’une injustice : celle d’être né dans un pays ravagé par le colonialisme et la guerre. On pense à la désormais célèbre formule d’Annie Ernaux : venger sa race. Mais la vengeance ici cède le pas à la réparation, ce qui laisse au cadre institutionnel une ouverture possible – bien que difficile et appelant réforme.
Bien que l’auteur n’en parle pas, ce sens du collectif vient peut-être du fait que dans la société kabyle (et berbère en général), le fonctionnement des villages repose sur la twiza, forme de travail collectif où les membres d’une communauté se réunissent pour aider l’un des leurs à accomplir une tâche importante (travaux agricoles, moissons, préparation d’un mariage, etc.) trop lourde pour une seule personne. La twiza incarne la solidarité dans la culture amazighe, et contribue également à la cohésion du village et à la transmission des valeurs traditionnelles.
Ce qui distingue le récit d’El Mouhoub Mouhoud des nombreux témoignages de ce type est qu’il a choisi de focaliser sa narration sur son prénom – un prénom difficile, à l’évidence, à exporter dans un pays comme la France.
Ce prénom agit comme ces dons contradictoires que reçoivent certains personnages des contes de fées et qui donnent les « règles du jeu », pour reprendre une expression bourdieusienne. Le prénom n’est-il pas la première des déterminations que reçoit l’enfant dès sa naissance, et qui le suivra toute sa vie, influant de manière inconsciente sur la perception et la conception de sa propre identité, comme s’il enfermait dans ses lettres qualités et défauts, et par là la clef des succès et déboires ? Au-delà des croyances para-astrologiques sur les vertus des prénoms, il est indéniable que certains d’entre eux déclenchent des réactions dues aux préjugés sociaux, pour peu qu’ils soient rares, exotiques, ou difficiles à prononcer. El Mouhoub cumule ces trois vertus !
Le cas est d’autant plus emblématique que ce prénom signifie précisément en arabe, nous apprend l’auteur, « celui qui reçoit ». Et notre héros se voit octroyé dès la naissance ce que Baudelaire (un de ses auteurs de prédilection) appelle « le don de plaire » et par là celui de recevoir des dons, de manière à se constituer un capital d’aptitudes sociales et intellectuelles, depuis les gâteries de sa grand-mère qui le choie jusqu’à son élection par ses pairs à la présidence de l’université Paris-Dauphine en 2020, puis à celle de l’université Paris Sciences et lettres (PSL) en 2024, en passant par sa formation initiale à l’école maraboutique et sa maîtrise du trilinguisme.
Il y a du Cendrillon dans ce conte sociologique. Par exemple, arrivant à l’école française, affublé par son père d’un costume inadapté et disposant à la stigmatisation sociale, méchamment ridiculisé par le directeur de l’école (« ton père est chauffeur de poids lourd ? C’est pour ça qu’il te traîne ! »), l’enfant prend place dès le premier jour auprès d’un camarade dont la mère, le soir même, lui offre obligeamment le jean, le sweat-shirt et les baskets qui ouvriront l’accès au bal social. Même les figures négatives contribuent au succès de l’enfant : ainsi l’instituteur raciste, pied-noir qui se plaît à tourmenter le petit immigré, ne laisse pas de donner au père le bon conseil de refuser l’orientation vers la « sixième de transition », ce miroir aux alouettes (aboli en 1975 par René Haby) qui menait directement les enfants d’ouvriers vers une voie de garage : « heureusement pour moi, l’âme d’instituteur de M. Mayol l’emportait sur ses préjugés racistes et ses restes de mépris envers les anciens indigènes de l’Algérie française » (p. 124). L’institution transcende la personne : c’est là une des grandes leçons de ce livre qui, sous couvert d’autobiographie, livre un enseignement qui puise autant dans la sociologie que dans la philosophie.
À plusieurs reprises, le parcours risque de bifurquer vers une impasse, et toujours l’enfant se voit remis sur les bons rails par l’intervention d’un bon génie. Le récit équilibre ainsi les observations sur le racisme systémique et les opportunités qu’offre le système scolaire français, mais qu’il faut savoir saisir. Plus tard, au temps des amours, un colonel des beaux quartiers de Paris dont la fille a invité le jeune immigré au déjeuner familial, l’engage à se servir en premier – pour lui apprendre qu’en France, on commence par servir les dames : de cette humiliation provoquée, le jeune homme tire une résolution : « désormais, plus aucun code de la société française ne m’échapperait » (p. 174). De quel code s’agit-il ici d’ailleurs ? De courtoisie envers les dames – ou d’une certaine manière retorse d’administrer une leçon ? Ou encore de flairer le piège et de trouver une manière de l’esquiver avec élégance ? Tout fait fruit dans ce récit d’apprentissage aussi complexe que simple est la narration.
Et pour finir, comme les « donateurs » (d’amour, de biens culturels, de conseils de bienséance, d’enseignement scientifique, d’éveil politique) sont multiples et divers, se disputant parfois la faveur du jeune homme, celui-ci a tout loisir d’aiguiser son jugement propre, faisant le tri de manière à échapper à tout mimétisme naïf. Mais le tri lui-même est toujours conditionné par la fidélité aux origines. Le fanatisme des camarades anarchistes qui veulent abattre l’État et l’École est réfréné par la conscience de ce qu’il doit à l’école républicaine ; celui des militants communistes par son héritage d’Algérien qui a appris les trahisons du PCF pendant la guerre, etc.
Nous assistons ainsi à la genèse socio-historique d’un habitus de savant dont la thèse d’économie porte sur les relocalisations industrielles au temps de la mondialisation, tout en s’engageant d’un côté et de l’autre de la Méditerranée pour soutenir les idéaux républicains et financer le développement de son village.
Le prénom est un cadeau, mais c’est aussi un fardeau, quand il s’avère difficile à exporter et qu’il ramène perpétuellement l’enfant à ses origines, notamment dans un pays comme la France où tout « racisé » se voit régulièrement renvoyé à sa provenance ethnique. Tel est le cas du prénom El Mouhoub, avec cet article inhabituel, et la redondance avec le nom de famille, Mouhoud. Cet écho qui éveille l’attention donne à l’enfant le don d’humour, une arme non négligeable pour avaler les couleuvres sociales. Il se constitue in petto une nouvelle famille symbolique avec d’autres personnages comme le footballeur Michel Michel, le chef kanak assassiné Yéwéné Yéwéné, Boutros Boutros-Ghali – il ne manque à la liste que le mythique compositeur de musique légère Roger Roger.
Au pays, un tel nom ne représente aucun problème : le prénom d’une part est classique, c’est comme la coutume l’exige, celui du grand-père (qu’il n’a pas connu, mais dont la réputation de redresseur de torts et d’homme luttant pour la justice « n’est pas sans lien », dit l’auteur, avec les engagements politiques de sa jeunesse, p. 65) ; quant au nom de famille, c’est une pratique imposée aux « indigènes » par l’administration coloniale en 1882. En Kabylie, il n’y a pas de nom de famille, les enfants sont appelés par le nom du père, « fils d’untel » et appartenant à tel clan.
Mais voici qu’à l’exportation, un tel nom devient un handicap (un « sacerdoce » écrit-il même), et il vient toujours un moment, dans les contes ou les récits d’apprentissage, où le héros cherche à se délivrer du fardeau : El Mouhoub hésite à en changer, à le masquer derrière ses initiales, à le modifier. Mais, dit-il, des années de psychanalyse l’ont convaincu d’y renoncer : « chaque fois que j’essayais de lui substituer un autre prénom, arabe ou berbère, c’était la promesse que je tuais ». Les autres ne se gênent pas pour trancher : « tes parents ne t’ont pas fait un cadeau », s’entend-il dire jusqu’à aujourd’hui. Le prénom agit ainsi comme un révélateur de la persistance du passé colonialiste-raciste de la France, passé que le chercheur se donne pour tâche non de condamner, mais de comprendre. Tel est finalement le sens de la fable : c’est parce qu’il est un fardeau que le prénom est un cadeau, parce qu’il faut en faire un marteau pour se frayer une voie dans une société pétrifiée dans ses préventions.
La décision s’est donc prise (après de nombreuses années) d’assumer le prénom, et même, pour finir, d’en faire l’instrument de l’enquête sur son histoire. Il reste cependant dans le récit une part d’implicite, cette moitié d’ombre sans laquelle la lumière ne saurait se rendre : c’est là pourrait-on dire le retour de « l’auto-analyse » que le sous-titre du livre avait refoulée. Si le récit des rencontres et des chances fait droit à ce que le succès d’un être doit au hasard et aux déterminations multiples, et donc rabat le mythe de la méritocratie, il convient aussi de faire la part d’une aptitude à forcer la chance et à créer des liens. Or, elle aussi semble faire partie de l’héritage.
Mouhoud revient régulièrement sur les sermons du père, demandant tous les soirs à ses enfants pour quelle raison il les a fait venir en France – « L’école bien sûr ! » –, avec une certaine maladresse parfois obtuse (il ne comprend pas l’intérêt des chemins de traverse, de faire du théâtre, affuble l’enfant d’un costume inadapté…) ; il se montre plus discret sur la figure de la mère, avec laquelle il entretient des « relations tumultueuses » (notamment à cause du mariage-trahison). Pourtant, c’est elle qui donne les coups de pouce décisifs : déménager dans un environnement plus adapté qui permettra de faire de bonnes rencontres dans des classes moyennes, changer le métier du père en gardien pour profiter du domaine, imposer enfin à ce dernier « un nombre de naissances très largement inférieur à la norme » (p. 128). Au-delà des objectifs édictés par le père, la mère définit les modalités d’action. Celles-ci ne sauraient se dire aussi explicitement, non qu’elles relèvent d’un plan, mais parce qu’elles s’improvisent en fonction des circonstances, dans l’adéquation aux faits et aux êtres. Le récit ne dit pas comment le professeur d’économie est parvenu à la direction de l’université. Mais le lecteur comprend que les qualités d’écoute et de jugement, le sens politique (acquis notamment dans la djemâ’a, lieu de délibération collective « délocalisée » dans un hôtel parisien) ont compté sans doute autant que le savoir et les compétences scientifiques.
Dans une enquête intitulée « Les mobilisations familiales des immigrés pour la réussite scolaire de leurs enfants », Yaël Brinbaum et Catherine Delcroix relevaient deux grandes façons, pour les familles d’immigrés, de mettre en œuvre leur stratégie d’intégration, « l’une plus repliée sur l’entre-soi familial et un contrôle strict des fréquentations, l’autre au contraire ouverte sur le monde extérieur et (relativement) confiante », afin de permettre aux enfants « de se construire un réseau de connaissances susceptible de les aider à réussir à l’école, à trouver un stage ou un apprentissage, etc. »
Parmi les stratégies figure aussi, selon le même article,
la transmission aux enfants d’une mémoire familiale (reconstruction de l’histoire familiale) en tant que stratégie éducative pouvant contribuer à donner aux enfants une conscience de leur histoire familiale, des raisons de leur présence en France, et ainsi d’une certaine “sécurité ontologique”, une certitude d’être là où l’on doit être (et pas ailleurs) et d’être qui l’on est (et pas quelqu’un d’autre).
Ce récit familial, El Mouhoub Mouhoud ne s’en est pas contenté : il le conforte par une solide enquête que sa formation française lui a permis de mener en historien et en économiste. À partir de données qui ne surprendront pas les sociologues (investissement des immigrés dans les études de leurs enfants, attachement particulier à la culture comme source de prestige), le livre donne accès à une compréhension des mécanismes institutionnels et de promotion basés sur les diplômes qui caractérisent les recrutements des élites [3] et qui assurent le caractère cumulatif des déplacements sociaux et des consécrations que la trajectoire décrite illustre, soit un mixte d’engagement personnel et de validation extérieure qui achemine vers une conclusion optimiste, l’auteur énonçant les réussites sociales de ses propres enfants. La société récompense celles et ceux qui croient en elle et qui ont été préparés ou programmés à croire en elle et en eux, qui s’expriment à travers elle, tout ici est dans les règles de l’art de Pierre Bourdieu.
La troisième partie de ce récit d’exil, intitulée « Les forces de rappel », montre cependant à la fois la persistance du racisme systémique en France, avec les perpétuelles assignations identitaires que son prénom ne cesse de susciter chez les gens les mieux intentionnés, et le besoin de clarifier – mais pour la pacifier – la mémoire historique sur la guerre d’indépendance algérienne et son devenir (même si prudemment la situation politique actuelle n’est guère évoquée). Par sa piété filiale, par sa vocation de pédagogue, ses engagements sociétaux et internationaux, l’auteur du Prénom montre qu’on ne peut vraiment recevoir qu’en donnant en retour.
par & , le 3 novembre
– Baptiste Coulmont, Sociologie des prénoms, La Découverte, Repères, 2011.
– Le prénom, support personnel de l’identité ? Entretien avec Baptiste Coulmont
– Baptiste Coulmont et Patrick Simon, « Quels prénoms les immigrés donnent-ils à leurs enfants en France ? », Population & Sociétés, n° 565, avril 2019.
– François-Xavier Dudouet, « Élite(s)) » et « classe(s) dirigeante(s) ». Les sœurs ennemies de la sociologie, « Savoir/Agir » 2019/3 N° 49, Éditions du Croquant.
– Entretien avec l’auteur sur Questions d’Islam, France Culture, 16 novembre 2025
Ikram Chilah & Ariel Suhamy, « L’exil et le village », La Vie des idées , 3 novembre 2025. ISSN : 2105-3030. URL : https://booksandideas.net/L-exil-et-le-village
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