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Recension Philosophie

Deleuze, entre interprétation et expérimentation

À propos de : A. Sauvagnargues, Deleuze. L’empirisme transcendantal, PUF.


par Manola Antonioli , le 8 juillet 2010


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Deleuze caractérisait sa propre philosophie comme un « empirisme transcendantal » : tout relève de l’expérience, mais cette expérience est condition de possibilité de l’expérience elle-même. Anne Sauvagnargues analyse cette notion paradoxale en montrant notamment la part décisive qu’y joue la littérature.

Recensé : Anne Sauvagnargues, Deleuze. L’empirisme transcendantal, PUF, 2010, 448 p., 29 €.

Anne Sauvagnargues a déjà consacré à l’œuvre de Deleuze et Guattari de nombreux articles, ainsi que deux importants essais (De l’animal à l’art, in La philosophie de Gilles Deleuze, Paris, PUF, 2004 et Deleuze et l’art, Paris, PUF, 2005). Elle anime par ailleurs depuis plusieurs années un séminaire mensuel à l’ENS où elle poursuit (seule ou avec des intervenants) une lecture attentive et approfondie de Mille plateaux, des ouvrages de Deleuze sur le cinéma, ainsi que des textes de Félix Guattari. Son dernier ouvrage, comme elle le précise dans l’introduction, « est né d’une surprise » (p. 9), du désir de mener une enquête philosophique autour de la formule énigmatique « empirisme transcendantal » que l’on retrouve à plusieurs reprises dans l’évolution de la pensée de Deleuze. Ce faisant, elle met en pratique la méthode d’écriture de la philosophie que Deleuze suggère dans son avant-propos à Différence et répétition, en 1968, où il affirme qu’un livre de philosophie devrait être pour une part une espèce très particulière de roman policier, pour une autre part une sorte de science-fiction. La philosophie peut fonctionner comme un roman ou une enquête policiers dans la mesure où elle utilise des indices, des éléments disparates qu’il faudra par la suite combiner dans un modèle cohérent, à travers un enchaînement d’épisodes ou d’événements, à l’aide de personnages conceptuels et d’un espace-temps singulier. L’élément commun au roman policier et à l’écriture philosophique serait aussi, selon Deleuze, « une certaine cruauté », qui s’exerce à travers des drames, des conflits, des points de rupture. À la fin de son ouvrage, Anne Sauvagnargues peut ainsi insister sur les crises, les événements, les secousses et saccades qui scandent le devenir d’une pensée, et définir la temporalité interne de la pensée deleuzienne comme un « parcours de lignes brisées, d’orientations multiples » (p. 428). Pour Deleuze, l’histoire de la philosophie n’est jamais un texte écrit à l’avance ; sa continuité, l’héritage des problèmes et questionnements de la tradition ne constituent qu’un aspect d’un devenir qui est fait surtout de crises, de ruptures, de changements soudains et imprévisibles. Mais la philosophie est proche aussi de la science-fiction puisqu’on ne peut écrire que sur ce qu’on ne sait pas, ou sur ce qu’on sait mal, « à la pointe de son savoir », comme la science-fiction écrit toujours à partir des connaissances scientifiques et techniques du présent en direction de connaissances qu’on ne possède pas encore, ou à partir de ce monde-ci en direction d’autres mondes possibles mais encore inconnus, d’un futur imprévisible et irréductible au présent. Anne Sauvagnargues enquête donc à partir du rapport impossible et obscur que Deleuze institue entre l’empirisme et le transcendantal : d’une part, le transcendantal au sens kantien détermine les conditions de l’expérience et ne peut donc être confondu avec les relations empiriques qu’il rend possibles ; d’autre part, une philosophie empiriste ne peut accepter de subordonner l’expérience et ses données à ses conditions de possibilité transcendantales. Anne Sauvagnargues peut ainsi définir l’empirisme transcendantal comme une sorte de chimère ou, pourrait-on dire, comme une créature de science-fiction, qui implique la greffe hétérogène de segments théoriques qui semblent à première vue incompatibles. Mais l’on sait que la philosophie est toujours pour Deleuze une création de nouveaux concepts. Anne Sauvagnargues recherche donc toutes les composantes hétérogènes qui orientent la machine philosophique deleuzienne vers l’empirisme transcendantal, au moins jusqu’à la rencontre avec Félix Guattari et la nouvelle écriture politique et pratique qu’elle inaugure : un nouveau rapport entre littérature et philosophie, le signe chez Nietzsche, la théorie des facultés de Kant, le virtuel et les multiplicités de Bergson, la philosophie pratique de Spinoza, la modulation et la transduction de Simondon, le fragment chez Blanchot, jusqu’à la théorie de l’énoncé chez Foucault et à la transversalité, l’hétérogenèse et le machinique issus de la réflexion de Félix Guattari et des formes multiples de son militantisme. Les différents concepts et auteurs évoqués permettent également de dresser « le portrait de Deleuze en lecteur » (p. 15), un lecteur attentif qui pratique l’histoire de la philosophie comme devenir de la pensée.

Littérature et philosophie

Il est impossible de reproduire ici toutes les étapes et les épisodes de l’enquête menée par Anne Sauvagnargues. On se contentera donc d’analyser les apports les plus originaux de sa réflexion. En poursuivant une direction de recherche déjà explorée en 2005 dans Deleuze et l’art, l’ouvrage expose les nouveaux rapports entre littérature et philosophie que Deleuze noue dans sa recherche d’une nouvelle image de la pensée créatrice. Dans la nouvelle répartition de l’empirique et du transcendantal qu’il recherche, l’esprit n’est plus un calque passif du monde des objets et ceux-ci ne préexistent ni à l’événement qui les rend pensables ni aux catégories qui nous permettent de les saisir. Le concept se produit chaque fois de façon singulière, par rencontre avec une expérience et sous l’impulsion d’un signe. L’esthétique n’est donc plus écartelée comme elle l’a été tout au long de son histoire, depuis Kant et la Critique de la faculté de juger, entre une théorie philosophique de la sensibilité en général et une théorie de l’art mais ses deux sens se rejoignent à partir du moment où la philosophie, à la recherche des conditions de l’expérience réelle et non plus seulement de l’expérience possible, fait appel à l’œuvre d’art. C’est la rencontre avec l’expérience et l’expérimentation esthétique qui permettent à la pensée de sortir de la représentation et d’inventer une nouvelle image de la pensée, une « logique de la sensation », nécessaire à toute nouvelle « logique du sens ». Pour Anne Sauvagnargues, c’est avant tout la rencontre avec Proust qui permettra à Deleuze de penser autrement les rapports entre pensée et sensible, à travers une expérience de lecture qui se prolonge pendant plus de dix ans et qui est consignée dans la version actuelle de l’ouvrage Proust et les signes, dont le premier noyau date de 1964 et sera complétée par les deux éditions augmentées de 1970 et 1976. Même si beaucoup d’écrivains et artistes sont des interlocuteurs théoriques constants pour Deleuze (Michaux, Godard, Artaud, Blanchot, Kafka et Boulez), Proust est le premier écrivain qu’il sollicite pour résoudre ses problèmes de philosophie. La recherche proustienne est interprétée comme un long apprentissage des signes, signes qui sont toujours pour Deleuze matériels et intensifs et dépassent ainsi largement leur simple dimension langagière. La rencontre des signes met la pensée en rapport avec les forces qui traversent son dehors sensible. La rencontre du signe qui force à penser n’est jamais un savoir abstrait et instantané, mais implique une durée empirique, au sein du devenir sensible. Proust propose ainsi une méthode pour la philosophie, dans la mesure où il s’efforce de suivre les lignes complexes du réel : dans son œuvre, on n’est plus confronté à une pensée intellectuelle qui conçoit la vérité comme un acte volontaire et méthodique, mais à une pensée soumise à la rencontre violente, par effraction, d’un signe sensible et intensif qui la force à inventer et à créer. La lecture de Proust accompagne ainsi constamment la nouvelle théorie du signe que Deleuze élabore par ailleurs dans Logique du sens et à travers la lecture patiente de Nietzsche et de Spinoza, un signe qui est toujours une entité physique, une puissance en variation.

Individuation et modulation

Les chapitres X, XI, XII et XIII de l’ouvrage explorent toutes les dimensions du signe, de l’événement, du virtuel et de l’actuel, des composantes problématiques de la pensée, à l’aide d’une analyse de l’apport décisif de la pensée de Simondon dans l’élaboration de l’empirisme transcendantal deleuzien. Anne Sauvagnargues a été parmi les premiers lecteurs de Deleuze à souligner la contribution essentielle de Simondon, particulièrement perceptible dans Différence et répétition. Dans la première partie de sa thèse, publiée en 1964 (L’individu et sa genèse psychobiologique, l’individuation à la lumière des notions de forme et d’information), Simondon propose une critique du sujet substantiel, très mal comprise à l’époque par ses contemporains, qui se développe à travers un grand nombre de concepts originaux dont on retrouvera constamment l’influence dans la pensée de Deleuze : individuation, modulation, transduction, problématique, disparation, résonance, cristallisation, membrane. Il montre ainsi qu’un individu n’est jamais donné substantiellement, mais produit au terme d’un long processus d’individuation qu’il conçoit toujours comme un acte et une relation, un processus qui reste constamment inachevé et qui n’aboutit jamais à un résultat fixe et définitif. La théorie simondonienne de l’individuation sera décisive dans l’élaboration de la philosophie de Deleuze, dans sa nouvelle pensée de la constitution du sensible et dans sa propre critique de tout sujet substantiel. Deleuze hérite de Simondon un statut original de la dimension « problématique » du sens : problématique est ce qui pousse la pensée à s’individuer, à se singulariser à chaque fois sous la forme d’une solution inventive et nouvelle. Le sens naît ainsi à l’intersection entre un problème et la pensée, et il ne préexiste donc jamais à l’événement qui le produit. Deleuze relève toujours le défi de penser au-delà de l’empirisme simple comme de l’idéalisme transcendantal : l’événement n’est jamais « ce qui se passe », un simple état de choses empirique et factuel, mais il n’est jamais non plus une simple effectuation de la pensée ; il se situe à l’interstice entre l’expérience sensible et la pensée, lieu d’une genèse du sens toujours renouvelée.

De l’interprétation à l’expérimentation

À partir de l’écriture à deux avec Félix Guattari, et notamment avec l’ouvrage que les deux auteurs consacrent à Kafka (Kafka. Pour une littérature mineure, Paris, Minuit, 1975) Deleuze congédie l’interprétation et choisit résolument l’expérimentation. À l’aide d’une théorie du fragment héritée de Nietzsche et de Blanchot, l’œuvre littéraire est désormais interprétée comme une entité qui ne cesse de produire de l’hétérogénéité : selon les principes du rhizome, élaborés conjointement par Deleuze et Guattari, choisir une entrée dans une œuvre signifie désormais sélectionner une entrée quelconque, non privilégiée et aléatoire, qui permet d’accéder à un ensemble de fragments non totalisables, pluriels et multiples. Anne Sauvagnargues a le mérite de souligner le rôle déterminant du concept guattarien de transversalité dans ce nouveau tournant de la pensée de Deleuze. La transversalité permet de substituer au modèle d’une organisation centrée un nouveau type de connexions multiples acentrées et rhizomatiques. La transversalité est chez Guattari avant tout une pratique, une démarche pragmatique qu’il élabore au cours de son activité de militant et psychanalyste, et cette notion contribue à orienter politiquement la pensée de Deleuze, tout comme la nouvelle pragmatique du discours qui s’élabore dans l’œuvre de Foucault. À travers le Dehors impersonnel de Blanchot, réinterprété par Guattari et Foucault, la philosophie deleuzienne s’inscrit progressivement dans un champ historique et politique. Anne Sauvagnargues montre comment cette nouvelle description de la théorie comme pratique implique également une nouvelle pragmatique du livre, qui sera à l’origine de l’expérience d’écriture consignée dans les deux tomes de Capitalisme et schizophrénie : « Le livre doit être pris comme le montage ou l’installation, ici et là, de pièces et rouages d’une machine. Parfois des rouages, tout petits, très minutieux, mais en désordre, et d’autant plus indispensables. Machine de désir, c’est-à-dire de guerre et d’analyse. » [1]

Empirisme et roman anglo-américain

Le minutieux relevé cartographique d’Anne Sauvagnargues néglige très étrangement tout un versant de la pensée de Deleuze, qu’on peut très difficilement réduire au continuisme bergsonien et dans une certain mesure, spinozien ou simondonien dans lequel elle semble par ailleurs s’inscrire, un versant moins connu et moins étudié dont Deleuze lui-même a par ailleurs souligné l’importance et qui aide à expliquer sa rencontre, à première vue improbable, avec la transversalité et les machines de Guattari ou les énoncés de Foucault. Il s’agit de son intérêt constant pour l’empirisme anglais, qui est à l’origine de son premier ouvrage, Empirisme et subjectivité. Essai sur la nature humaine selon Hume, publié en 1953 et consacré à la philosophie de Hume, ainsi que pour la littérature anglaise et américaine [2]. Comme le signale, trop brièvement, Anne Sauvagnargues au début de son ouvrage, le livre de 1953 est déjà une enquête sur la sensibilité et ses rapports avec une constitution du sujet, une étape essentielle dans l’élaboration de l’ « empirisme transcendantal » deleuzien. Deleuze montre déjà dans ce premier ouvrage comment, dans la philosophie de Hume, l’esprit ne préexiste jamais à ses contenus, mais se constitue toujours à partir du donné et de l’expérience sensible. Le sujet est dans l’esprit l’effet de principes qui dépassent l’esprit, qui l’affectent, qui rendent constante et fixe l’imagination. L’empirisme de Hume, interprété par Deleuze, présente déjà un sujet qui n’est jamais donné, mais qui ne cesse de se constituer et de s’inventer à partir de la sensibilité, un étrange « sujet assujetti ». Pour Hume, le sujet de la connaissance et de la théorie est l’effet de l’imagination, de la croyance, de l’habitude : il n’est plus un principe d’explication, mais ce qui doit être expliqué. Ce qui fait le sujet chez Hume, c’est sa capacité de croire et d’inventer : la croyance et l’habitude sont à l’origine du sujet de la connaissance, tout comme l’invention est la source nécessaire du sujet de la morale et de la politique. Deleuze oppose dans cet ouvrage deux projets de philosophie critique : une critique transcendantale, d’inspiration kantienne, qui part de la certitude d’un sujet constituant pour comprendre comment quelque chose peut se donner à un sujet (ou mieux comment le sujet peut se donner quelque chose) et une critique empiriste qui essaie de comprendre comment un sujet peut se constituer dans le donné, à partir de l’expérience, de la sensibilité, des croyances, des habitudes, des sentiments et des passions. Le donné de l’empirisme est l’expérience d’une collection de perceptions distinctes et le principe de l’empirisme est avant tout un principe de différence : les impressions, les idées sont différentes et doivent pouvoir être séparées. Tout principe d’unification de l’expérience ne pourra qu’être la résultante, toujours provisoire, de l’association entre des différences. L’originalité de Hume provient déjà aux yeux de Deleuze de l’affirmation que les relations sont extérieures à leurs termes, acquis indispensable de tout empirisme transcendantal. Le monde de l’empirisme est fait d’atomes et de relations qui se déploient dans une extériorité, où la pensée n’a lieu ni à partir de la réalité extérieure, ni dans l’intériorité du sujet, mais entre le sujet et le monde. De la lecture deleuzienne de l’empirisme chez Hume émergent déjà une philosophie pour laquelle tout universel est toujours le fruit d’une genèse, un sujet qui est pratique et politique avant d’être un principe de théorie et de connaissance, un monde de relations qui prennent la place de tout horizon unitaire (fût-ce celui de l’Être), un univers constitué par la multiplicité irréductible d’agencements théorico-pratiques qui formera bien plus tard le cœur même de la philosophie deleuzo-guattarienne exposée en 1980 dans Mille plateaux. En 1977, dans l’ouvrage Dialogues, Deleuze explique également l’importance qu’a eue pour lui la littérature anglaise et américaine. Contrairement au psychologisme de la littérature française, en effet, elle ne cesse de se situer dans une extériorité fondamentale, de tracer des lignes de fuite et de se déterritorialiser. Melville, Thomas Hardy, Stevenson, Virginia Woolf, Thomas Wolfe, Lawrence, Fitzgerald, Miller, Kérouac ne cessent d’écrire selon des lignes géographiques et un sentiment aigu de la frontière, d’utiliser des personnages qui ne sont jamais des personnes ou des sujets, mais des blocs de sensations, des individuations sans sujet. On peut donc contester la centralité absolue qu’Anne Sauvagnargues attribue à la lecture de Proust dans l’élaboration des nouveaux rapports entre littérature et philosophie dont elle étudie minutieusement l’émergence dans la pensée de Deleuze : l’apprentissage et le déchiffrement des signes dans La recherche ne sont qu’une composante parmi d’autres de la nouvelle image de la pensée que Deleuze recherche dans la littérature, et restent indissociables de la dimension géographique, territoriale, des puissances de métamorphose qui s’expriment chez les grands écrivains anglais et américains.

Questions ouvertes

Au terme de la passionnante enquête philosophique d’Anne Sauvagnargues, quelques questions essentielles restent ouvertes à notre avis pour tous ceux qui lisent aujourd’hui Deleuze (ou Deleuze et Guattari). Il s’agit de questions beaucoup plus difficiles et essentielles, probablement, pour ceux qui interrogent cette œuvre à partir d’une pratique et d’une formation philosophiques que pour les artistes, les musiciens, les architectes ou les militants qui essaient de se servir de ses concepts dans la construction de leur œuvre ou de leur combat politique. Peut-on continuer à soumettre aux règles et aux méthodes de l’interprétation et du commentaire universitaire (même si particulièrement rigoureux et sensible aux ruptures, aux crises, aux variations) une philosophie qui ne cesse de prôner l’expérimentation et de s’ouvrir en direction d’autres champs disciplinaires et d’autres pratiques ? De livre en livre, d’article en article, Anne Sauvagnargues semble vouloir dessiner (avec une grande habilité) une carte qui aspire paradoxalement à coïncider avec le territoire de la philosophie deleuzo-guattarienne, et à en éclairer tous les aspects. Mais, comme elle le montre très bien par ailleurs, les éclairs, les interruptions, les aspects fragmentaires et même parfois une certaine obscurité résiduelle et la résistance du texte à toute explicitation exhaustive constituent l’une des richesses essentielles de cette pensée. Nous ne pouvons que souhaiter que dans ses prochains ouvrages Anne Sauvagnargues mette à l’épreuve son érudition et ses remarquables qualités de réflexion et d’écriture dans une expérimentation qui se situe au-delà de l’interprétation.

par Manola Antonioli, le 8 juillet 2010

Pour citer cet article :

Manola Antonioli, « Deleuze, entre interprétation et expérimentation », La Vie des idées , 8 juillet 2010. ISSN : 2105-3030. URL : https://booksandideas.net/Deleuze-entre-interpretation-et

Nota bene :

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Notes

[1Gilles Deleuze, « Trois problèmes de groupe », préface de l’ouvrage de Félix Guattari Psychanalyse et transversalité, Paris, Maspero, 1972, cité par Anne Sauvagnargues, p. 386.

[2Il n’est pas inutile de rappeler que le chap. II de l’ouvrage Dialogues, co-écrit par Deleuze et Claire Parnet et publié pour la première fois en 1977 s’intitule « De la supériorité de la littérature anglaise-américaine ». L’ouvrage a été réédité en 1996 dans la coll. « Champs » Flammarion avec une importante postface de Gilles Deleuze (« L’actuel et le virtuel »).

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