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Histoire et historiens en procès

jeudi 30 avril 2009



Alors que l’histoire s’est « judiciarisée » au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, dans le cadre des spectaculaires procès pénaux de Nuremberg et de Tokyo, elle l’est aujourd’hui sur le mode non plus de la « criminalisation », mais sur celui de la « liquidation », voire de la « prévention », à travers notamment le cas des génocides et la qualification de « crime contre l’humanité ». Antoine Garapon tâche ici de répondre à deux questions fondamentales : dans quelle mesure est-il possible de réparer par les voies judiciaires ce qui relève du passé et de la mémoire ? Peut-on évaluer un « préjudice de l’histoire » ?

Conférence d’Antoine Garapon
Si vous n’arrivez pas à visionner cette vidéo vous pouvez la voir directement sur Dailymotion.

Antoine Garapon est magistrat, docteur en droit, ancien secrétaire général adjoint de la Fédération internationale des droits de l’homme, secrétaire général de l’Institut des Hautes Études sur la Justice. Il est l’auteur de nombreux ouvrages, dont Des crimes qu’on ne peut ni juger ni pardonner. Pour une justice internationale (Odile Jacob, 2002), et en dernière date, Peut-on réparer l’histoire ? (Odile Jacob, 2008).

Cette conférence a eu lieu dans le cadre d’une journée d’étude organisée par la revue Tracés qui a réuni ; en janvier 2009, historiens, magistrats, sociologues, criminologues et psychiatres autour du thème « Mémoires, justice et sciences sociales ».

Pour en savoir plus :

 Le site de la revue Tracés

 Une deuxième journée d’études, autour du thème « Sciences sociales et action publique » est organisée par la revue Tracés le 19 mai prochain.

 À quoi servent les sciences humaines ? Cycle de conférences (janvier 2009 - février 2012) organisé par la revue Tracés.


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